Stéthoscope : Santé public

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Petite histoire sur le stéthoscope

Le stéthoscope a été inventé le  17 février 1816 par le médecin français René Laennec.
Un jour qu’il devait ausculter une jeune femme souffrant de troubles cardiaques, ce médecin n’osa pas poser la tête contre le sein de la patiente pour écouter son cœur. Par pudeur, il demanda un cahier qu’il enroula et posa sur la poitrine de la patiente. il eut cette idée en observant, quelques minutes plus tôt, des enfants jouant avec des aiguilles sur une poutre en chêne.

Il fut alors surpris de constater qu’il entendait les battements de cœur d’une manière beaucoup plus nette et plus distincte que par l’application immédiate de l’oreille : l’observation médiate était née. Par la suite, le docteur Laennec perfectionna son invention et lui donna le nom de « stéthoscope », du grec stethos, « poitrine » et scope, « examiner ».
Sa première description écrite de son système remonte au 8 mars 1817. Laennec en construisit secondairement plusieurs modèles en bois.

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Docteur René LAENNEC – Stéthoscope en bois

 

Le stéthoscope aujourd’hui :

Depuis son invention, le stéthoscope a énormément évolué. On en distingue plusieurs variétés qui différent selon leurs tailles, mais aussi selon le nombre de lyres qu’ils possèdent ; à l’instar, du stéthoscope utilisé pour l’enfant et  pour le nourrisson  qui différent par ses propriétés de celui utilisé pour les adultes. On peut  désormais en trouver avec des caractéristiques suivantes : Acier inoxydable, pavillon profond et membrane pour une amplification fidèle des hautes et basses fréquences. Nous  distinguons d’autre part des stéthoscopes électroniques qui permettent d’amplifier les sons, assurant une très bonne qualité acoustique. Le stéthoscope obstétrical qui est celui qui permet d’écouter le cœur du fœtus à travers la paroi abdominale de la mère quant à lui est de moins en moins employé depuis l’utilisation de l’échographie fœtale.

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Les composants du stéthoscope

 

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Les composants du stéthoscope

La Lyre :

La lyre est la partie métallique du stéthoscope qui relie la tubulure aux embouts auriculaires. Les embouts viennent se loger au niveau du pavillon auditif de l’utilisateur. Ils peuvent être en caoutchouc rigide ou souple. Les embouts souples sont les plus utilisés actuellement car d’un meilleur confort et d’une bonne étanchéité. Ils sont généralement amovibles soit par un système de clips soit avec un pas de vis.

 

La tubulure :

La tubulure correspond au tube souple en PVC reliant le pavillon à la lyre. Les stéthoscopes de qualité, ont une tubulure double, c’est-à-dire que dans le même tuyau, on retrouve deux conduits distincts (un pour chaque oreille) permettant ainsi, une transmission et une restitution acoustique fidèle et uniforme.

 

Le pavillon :

Le pavillon est la partie du stéthoscope qui se place au contact du patient. C’est la qualité du pavillon qui fait en grande partie la qualité de l’écoute. Il peut être simple sur les modèles les plus basiques ou double lorsqu’il y a également une cloche. Le coté membrane permet d’écouter les bruits à haute fréquence (bruits ventilatoires par exemple) et le côté cloche les bruits à basse fréquence (bruits vasculaire par exemple).

 

La membrane :

La membrane double fréquence, inventé par 3M Littmann, permet d’écouter les différentes fréquences de sons sans tourner le pavillon ni changer la zone d’auscultation.

  • Légère pression : basse fréquence
  • Pressions ferme : haute fréquence

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